Le projet du Fond Régional d’Art Contemporain de Marseille est la version tridimensionnelle du « musée sans murs » d’André Malraux. C’est un musée sans musée, un musée mouvant et vivant, dans lequel les œuvres sont en mobilité permanente.  Elles s’inscrivent dans une logique de diffusion et d’interaction avec le public.

Nous avons pensé le FRAC PACA comme un signal dans la ville pour donner une meilleure visibilité à l’art contemporain. Le bâtiment s’érige comme un symbole dont l’identité originale est clairement affirmée.

Le bâtiment joue avec le thème d’ouverture à différentes échelles. Nous avons souhaité créer un espace de création et de vie qui interagisse avec la ville, le quartier, les patios et les terrasses. Pour la ville tout d’abord comme un signal identifiable sur le boulevard de Dunkerque et faisant partie intégrante du projet Euroméditerrannée. Au quartier ensuite puisqu’il identifie le nouvel équipement et doit lui donner son statut de lieu ouvert. Enfin à l’intérieur même de l’édifice en donnant aux espaces une dimension d’accueil et de liaison permanente avec l’extérieur.

Le bâtiment se décompose en deux corps identifiables. D’abord le corps principal en partie Sud Est et ensuite une petite tour en partie Nord qui devient un signal dans la ville. Ces deux entités clairement identifiées se relient entre elles par un jeu de passerelles. L’ensemble s’enveloppe d’une résille légère en verre serigraphié et en aluminium. C’est un voile presque transparent derrière lequel on devine les fonctions majeures.

De jour la lumière fait scintiller la façade tandis que le soir venu, le bâtiment se déshabille, dévoile sa structure et devient un signal dans la ville.