La découverte du site pour l’implantation de ce nouveau groupe scolaire de 14 classes à Gradignan est un moment particulier.
Lors de notre visite nous avons pu appréhender dans quel contexte doit s’inscrire le futur groupe scolaire. Au fil de notre promenade, le long du chemin du Barbut, nous avons pu constater le caractère bucolique de cet ancien parc du château de Tauziac. Nous découvrons également avec plaisir l’écomusée du vin et de la vigne. Il s’implante calmement à l’arrière du lycée des graves.

Notre intervention se doit, tout d’abord, de préserver cette ambiance champêtre pour ne pas venir rompre la quiétude des lieux.
C’est ce qui a donc prédominé dans notre stratégie d’implantation sur la parcelle.
Comme demandé au programme, le groupe scolaire se positionne en retrait de la rue de Chaut. Il bénéficie ainsi des fonctionnalités, qui seront réalisées en bordure de la voirie, avec la présence de stationnements, de dépose minute et d’emplacements pour les bus scolaires, proches du parvis.
Nous maintenons le cheminement, piéton et cycliste, déjà présent sur le site le long de la rue de Chaut. Simplement redessiné, il s’inscrit plus naturellement dans les aménagements proposés par le projet.

Nous ne souhaitons pas disposer les entrées de l’école directement sur cette façade sud, face au stationnement. C’est un schéma d’organisation plutôt urbain, répondant à une mécanique d’optimisation des flux, qui n’est pas en adéquation avec notre contexte.
Nous préférons développer un parvis, plus au calme, sur la limite Ouest de la parcelle ; le long de l’espace naturel constitué par le ruisseau « la rouille du Moulet », dans l’une des coulées vertes de Gradignan. Cette façade bénéficie d’une belle visibilité, pour la majorité des personnes qui arriveront depuis le cours du Général de Gaulle et le centre-ville. Le parvis s’aménage comme une mosaïque. Certaines pièces sont retirées, pour permettre à la nature de coloniser les lieux. Cette mosaïque offre également l’avantage de ne pas dessiner une frontière trop stricte entre le végétal et le minéral. Une fois encore, il s’agit d’éviter les habitudes de composition trop urbaines.